Sudoku
Sudoku... Le sudoku est partout, il nous envahit progressivement et se niche dans les endroits les plus inattendus !
Je l'ai découvert en juin dernier sur mon forum énigmes préféré. J'ai été séduit sur le coup par la simplicité des règles et la symétrie du graphisme. Il me semblait retrouver les gratte-ciels de Tangente Jeux auxquels je voue un véritable culte. Puis, je l'ai oublié, Sudoku...
Un mois plus tard, je vais à Londres voir l'exposition Frida Kahlo et je décide de passer quelques jours dans la capitale britannique. Visite incontournable d'Harrod's et là, surprise, mon Sudoku que je pensais confidentiel faisait l'objet d'un immense présentoir avec force livres proposant des grilles en veux-tu en voilà ! Je l'ai même pris en photo, du coup. De retour à Paris, j'achète à mon tour, un de ses petits opuscules relativement discrets chez nous. Il faut bien reconnaître que les grilles de Sudoku en français, c'est quand même beaucoup plus facile. J'entame mon bouquin...
Un mois plus tard, nous sommes en août, cette période délicieuse où le travail laisse place aux vacances (du moins, pour moi et pour cette année), direction la Bohême du Nord. Et que voit-on dans les vitrines des maisons de la presse de Marienbad ? Comment, du Sudoku ? Ah, vous le saviez ? Eh bien oui, du Sudoku ! Dingue, non ? Mon bouquin avance. J'ai fini les grilles moyennes, m'attaque aux difficiles et rêve des diaboliques...
Un mois plus tard, mon bouquin a un frère jumeau, appelé numéro 2. En fait, ce sont même des triplés, il y aura un numéro 3. Et puis, dans les kiosques, on croise une multitude de cousins, de toute taille. Mais ces opuscules ne sont pas que vendus, ils sont aussi achetés ! Dans le métro, dans le train... Les journaux y vont de leurs petites grilles. Moi, le bouquin ne me sert guère plus que pour les WC. Bien pratique... format, durée, ergonomie... parfait !
Un mois plus tard, le mois dernier donc, j'ai arrêté. Définitivement, je ne sais pas, mais le Sudoku m'a démontré ses limites. Le côté répétitif aura eu raison de moi. Un aspect plus compétitif pourrait me séduire, comme faire des grilles en temps limité, et encore. Je garde un souvenir désastreux mais amusé de ces Championnats de France de puzzle auquel j'avais participé. Le premier avait quitté la salle que je n'avais même pas fini le bord (oui, les puzzles, c'est comme les pizzas, faut commencer par les bords). Pfff... Ils sont où mes gratte-ciels ?
[Présentoir Sudoku, Harrod's, Londres, juillet 05 et recueil tchèque, Marienbad, août 05]