Printemps à Pekin
Photographier un militaire en Chine, c'est une tâche ardue et risquée. De dos, c'est mieux. On gagne en tranquillité ce qu'on perd en réalisme. Son avenir photographique passe après son avenir tout court, non ? D'autant plus qu'il y en a un en face, il a l'air paisible mais il me surveille... Ah non, on me signale qu'il est mort depuis bientôt 30 ans, et que son mausolée est juste derrière... (je me retourne)... Ah oui. Flûte, l'autre aussi s'est retourné... bon, je vous laisse, je dois filer, à plus...
[Place Tian'an-men, Beijing, Avril 2001]