From SF to SF [4/8] : Santa Monica
Jour 4 - Mercredi 13 avril 2005
J'ai dîné danois, pourquoi ne pas également petit-déjeuner danois ? Ce ne sont pas les endroits qui manquent... Mais Solvang, le jour, ce n'est pas Solvang la nuit. Sans ses vitrines illuminées, ses fenêtres éclairées, la ville perd un peu de son intérêt. Il est plus que temps d'aller à Santa Barbara...
Santa Barbara, le nom est évocateur, pour nous, français. Pourtant, j'ai déjà rencontré des gens qui ne connaissent pas cette série. C'est possible, ça ? Il est encore tôt, la brume recouvre encore le bord de l'océan, on ne voit pas le pier (comme on peut le constater en cliquant ici). C'est la première fois que je revois le Pacifique depuis San Simeon, c'est un plaisir, surtout de le découvrir petit à petit.
Depuis le début de mon périple, à chaque fois que j'arrive dans une ville, je me dis (et je l'écris) : ça, c'est la Californie. Eh bien, Santa Barbara, c'est encore plus la Californie que ce que j'ai vu auparavant. La plage, les palmiers, le nom, les restaurants, la chaleur (même au mois d'avril)...
Et qui dit Californie, dit mission. Et qui dit mission, dit visite. En fait, ça me rappelle le Japon où je mettais un point d'honneur à visiter le plus de temples possibles, allant même parfois jusqu'à faire des détours inimaginables pour en voir un, censé être plus original que tous les autres. Bref... cette mission méritait cependant cette visite, le jardin en était reposant. Mais ensuite, le paseo, coeur animé de Santa Barbara, s'impose : un dédale de ruelles aux magasins branchés, et une fois que l'on en a fait plusieurs fois le tour, il est si agréable de se promener dans les rues de la ville, avec cette jetée au bout, qui vous attend comme une récompense. Un peu surfaite cependant, la récompense.
Dans ce genre de voyage, où la seule contrainte est de rendre la voiture de location, on est souvent confronté à un choix difficile : avancer ou rester. Aujourd'hui, comme la veille, je choisis d'avancer. A nous, L.A. !
Dans la confusion, j'avais cependant oublié une chose. Santa Maria était juste à côté, avec le procès et l'accusé du siècle, Michael Jackson, qui y faisait quotidiennement son apparition. Fan de la première heure de MJ, j'ai un peu regretté, par la suite, de ne pas y avoir pensé...
L'autoroute est un peu chargée, tout le monde n'est pas en vacances, c'est dingue. Mais L.A., c'est grand, trop grand même. Rien que pour le nom, le point de chute sera Santa Monica. Car Santa Monica, ça fait rêver, non ? Dans le quartier latin, ce sont les saints qui vous poursuivent. En Californie, ce sont les saintes...
[Pier, Santa Monica, avril 2005]