Dimanche dernier, se tenait au POPB la treizième édition de Festi-Toys, le salon du jouet de légende et de collection. Moi qui suis plutôt accro aux technologies modernes, je n'y allais que dans le but - avoué - d'y retrouver quelques-uns de ces jouets qui m'avaient accompagnés lors de mon enfance.
Horreur ! Il n'y avait bien souvent que des jouets très anciens, dans un état parfois délabré et il était rare, au milieu de ces poupées amputées et défigurées, de ces épaves rouillées de véhicules surannés, de dénicher quelque rareté demeurée intacte.
Et puis, ces jouets n'étaient pas tous les miens, certains étaient sûrement ceux de mes parents, voire de mes grands-parents. Mais ne boudons pas notre plaisir, les petits soldats envahissent les vitrines et ceux-ci, en plomb, ont fière allure.
Les poupées se taillaient aussi la part du lion (si j'ose dire) et parmi des antiquités dignes de figurer dans un sordide musée des horreurs, quelques Barbie, malgré leur quarantaine bien sonnée, impressionnaient par leur fraîcheur.
Qui n'a pas joué, gamin, au château-fort ou à la station-service ? Ils étaient là, eux aussi.
Ce wagon frigorifique ne rappelle-t-il pas celui de ce tableau si réaliste ?
Devant certaines vitrines, on ne savait que regarder, entre les Bisounours et Charlie Brown, entre DBZ et les Schtroumpfs. Moi, je regardais les PEZ, là-haut, à gauche...
Et puis, l'on tombait parfois sur des jeux intrigants (sans u), auxquels on aurait aimé jouer, sans toutefois savoir s'ils faisaient ou non la part belle à la chance...
[Festi-Toys, salon du jouet de légende et de collection, Paris, dimanche 3 février 2008]