Syberia
Kate Walker imaginait-elle jusqu'où ce déplacement de routine à Valadilène l'entraînerait ? Et nous-même qui étions prévenus pourtant que ce ne serait pas un voyage d'agrément, aurions-nous imaginé vivre aventure aussi intense ?
En effet, Kate se lancera en compagnie d'Oscar, le chauffeur automate, dans une quête effrénée en train, à la recherche de Hans Voralberg, l'enfant qui n'a pas grandi, le talentueux concepteur de tous ces automates qui nous enchanteront tout au long d'un voyage merveilleux, d'une fuite en avant, sans avoir jamais envie de se retourner...
Syberia m'a captivé. L'Amerzone, du même Benoît Sokal, était déjà une réussite, mais Syberia atteint des sommets. La musique est envoûtante, l'histoire magnifique, les cinématiques éblouissantes. Certains passages sont si prenants que l'on a l'impression de réellement les avoir vécus et de devoir s'en rappeler toujours. L'on vit véritablement les endroits traversés, au point qu'une fois le jeu terminé, on ne peut s'empêcher d'éprouver un pincement au coeur.
Bien sûr, il existe Syberia 2, mais le second opus est moins réussi, on ne vibre plus guère aux aventures et aux exploits de Kate. En attendant, Syberia est toujours en vente à un prix dérisoire. Alors précipitez-vous.
[Capture d'écran, Syberia, Microïds]