Sacrée Lourdes
Lourdes en été, c'est sacrément d'actualité, non ? J'ai souvent voulu la visiter mais ce n'est que l'année dernière que j'ai pu (par miracle ?) y aller. La ville est facile à visualiser : d'abord, vous avez les sanctuaires, concentration de basiliques dans tous les sens, une petite dizaine. Puis autour, des rues dégoulinant de bondieuseries. Et encore autour, une ville de province assez quelconque, avec un château dans un coin, en hauteur.
L'esplanade du Rosaire est le point d'entrée de ces sanctuaires.
La basilique du Rosaire se dessine ainsi que la basilique supérieure. La foule se masse autour des distributeurs de cierges. Le non-croyant que je suis reste sur ses gardes.
Sur ma lancée, je dépasse la grotte des apparitions. Le gave de Pau coule, puissant mais calme. Un pont l'enjambe, je fais de même, ce qui me permet de me retourner pour contempler la majesté des lieux.
La nuit tombée, les gens se massent devant la grotte. Il est amusant de constater que la population a considérablement changé au cours de la journée. Le matin, c'est plutôt âgé et valétudinaire. L'après-midi, c'est moins âgé, plus classique. Et le soir, c'est carrément jeune et international. Bref, c'est le contraire de l'énigme du Sphinx, ça rajeunit au cours de la journée. Bon, d'un autre côté, c'était les vacances.
Ça chante, ça prie, ça communie. On pourrait se laisser prendre au caractère mystique de l'endroit...
La ville, pendant ce temps, se pare de multicolores attraits pour attirer le pélerin. Et contrairement à beaucoup de villes de province, il y a une vie nocturne à Lourdes. Gare cependant à ne pas s'aventurer hors des sentiers battus ! Les lumières lourdaises ont tôt fait de s'éteindre...
[Lourdes, août 2007]