Premier samedi d'octobre, c'est la nuit blanche à Paris. Beaucoup (trop) de monde dans les rues. J'ai opté pour Bollywood Bawaal, un tournage de film indien ou un tournage indien de film, je ne sais pas encore...
20h30
Le programme était formel : 19h, tournage sur le parvis de la Gare de Lyon et à la tombée de la nuit, tournage à l'intérieur de la gare, devant le Train Bleu, certainement le plus connu des restaurants de gare.
Là, la nuit est tombée depuis longtemps, j'ai assisté à sa lente chute, ainsi que les centaines de spectateurs massés sur le parvis de la Gare de Lyon, sans que rien ne bougeât.
Et puis, les apsaras sont arrivées, emmitouflées dans des couvertures. Le fond de l'air était plus que frais, et l'on notera le côté bien peu hindou de leurs chaussures. Elles esquissent quelques pas, vite interrompus, avant qu'un One more ! ne les incite à recommencer. Puis à s'arrêter. Après quelques One more !, j'ai décidé d'aller découvrir d'autres curiosités nocturnes...
01h30
Je suis de retour. La scène n'a pas quitté le parvis, les One more ! continuent de retentir. Ils ont fait quoi pendant ces cinq heures ?
Mieux placé que la fois précédente, je peux embrasser l'ensemble des danseuses, mais je suis encore un peu loin. Si je m'approchais ?
Voilà, c'est mieux. Je me suis approché. Enfin, pas moi, mon appareil. Mais ce n'est pas gagné, les apsaras sont de dos.
Ah, finalement, dans leur chorégraphie de quelques minutes, il est prévu qu'elles se retournent. Vite, une photo entre deux One more !.
Allez, one more... euh... une autre photo encore, pour ces ombres... indiennes.
La traduction des paroles de la chanson avaient été offertes aux spectateurs (pour faire un karaoké, qui sait ?). Et pour clore ce festival hindou, je vous en propose un extrait :
Mon coeur se languit
Et ton coeur se languit aussi.
De mon amour, je me languis
Mon coeur se languit
De mon amour, je me languis
Et ton coeur se languit aussi.
On a hâte de voir le film !
Précédentes éditions de la Nuit Blanche
-> Nuit blanche, oxymore parisien 2006
-> Nuit blanche, oxymore parisien 2007
[Shaad Ali and the Bollywood Bawaal, Nuit Blanche 2008]