Chats perchés
Depuis quelques années, à Paris comme en province, fleurissent ces dessins de félins hilares, invisibles du promeneur lambda, parce que celui-ci n'aura jamais l'idée de lever les yeux vers les toits qui le surplombent. Or, c'est bien là-haut qu'il faut chercher ces chats perdus.
Le week-end dernier, je suis parti à la chasse de ces félins. Un des moins hauts est celui de ma photo, mais malgré sa relative accessibilité, les gens passaient à proximité sans le voir. Il y en a deux au métro Réaumur-Sébastopol (105 et 111), vraiment très hauts, deux autres au début de l'avenue Daumesnil (22 et 34) mais surtout, il y a celui du 57, rue du Faubourg-Saint-Antoine... Même en sachant qu'il y en a un, il est difficile à voir.
Mais il y en a dans tout Paris. Le meilleur moyen de les apercevoir est d'attendre ce soir puisqu'Arte rediffuse à 0h20 le documentaire de Chris Marker (oui, oui, celui de La jetée) consacré à ces Chats perchés. Et inutile de me faire remarquer que je m'y prends bien tard, c'est justement en voyant que ça passait cette nuit que je me suis dépêché de faire ce billet, ma séance photo de la semaine dernière n'étant qu'une coïncidence, troublante, mais une coïncidence malgré tout...
[Chat perché, Ecole des Beaux-Arts, 14 rue Bonaparte, Paris VIe]