Madrid ~ Dia Uno
Pourquoi être allé à Madrid ? Quelques jours auparavant, quand j'ai reservé ce court voyage, le temps ne semblait guère clément à Paris, l'occasion était belle d'aller chercher le soleil où il est, au sud. Mais pourquoi Madrid ? Sais pas. Barcelone, je connais bien, et Séville, c'était plus cher. Non, Madrid, c'était un bon choix, que je n'ai pas regretté.
Départ, tôt, trop tôt, de Roissy pour une arrivée deux heures plus tard dans la capitale ibérique, soit le temps de potasser le guide Voir acheté in extremis, et de tout savoir, notamment sur les moyens de rallier le centre ville depuis l'aéroport de Barajas. La solution la plus simple : Un ticket Metrobus, 10 trajets, 6,15 €, valable dans le métro et dans les bus. Indispensable. Plusieurs lignes sont interrompues por obras de remodelacion, mais Gran Via finit par se dessiner. Dépose des bagages et Madrid s'offre enfin sans contrainte !
La première impression - souvent la bonne - est en faveur de la ville. Des avenues très larges longent des quartiers toujours typiques, qu'ils soient populaires, bourgeois ou anciens. La Plaza Mayor, qui est à la visite ce que Metrobus est au transport - indispensable - n'est pas très loin. Là, premier choc, malgré les échafaudages préfigurant une manifestation imminente, et qui empêchaient d'appréhender la place dans son immensité. Et qui dit choc, dit contre-coup et le déjeuner se fera sur la place, véritable piège à touristes plus ou moins consentants.
La visite se poursuit au zoo. Depuis la station de Batan, l'accès se fait au travers d'une pinède recélant curieusement quelques créatures vénales en cet après-midi ensoleillé. À l'antipode de celui de Paris, les animaux sont nombreux et bien entretenus, même si le béton est un peu trop présent.
Retour ensuite vers la Plaza de España pour une des curiosités de Madrid, le temple égyptien de Debod. Le reste de la journée ne sera plus que flânerie dans les venelles étroites du Vieux Madrid avant de dîner chez Foster's Hollywood (1, Calle de Magallanes), de succulents barbecue ribs.
Cette découverte de Madrid aura été pour moi une révélation. Je craignais d'être déçu et de regretter le charme fou de Barcelone, mais Madrid est une ville aux larges artères et aux quartiers pittoresques qui à l'instar de sa rivale catalane, vit décalée. On y mange très tard, midi ou soir, et l'on est surpris de voir les terrasses des restaurants vides vers 20 heures. Mais on l'est bien plus encore de voir tout ce monde dans les rues, le soir et même au début de la nuit. Mais cette nuit-là, ce sera sans moi. Le réveil à 4 heures du matin, rajouté aux nombreux kilomètres parcourus, aura eu raison de moi...
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-> Troisième jour
[Calle de Alcala, Madrid, vendredi 16 juin 2006]