Google Maps, tout le monde connaît, non ? Moi aussi, je connais. Cependant, l'autre jour, il m'est arrivé un chose étrange. À la suite d'un ripage de souris, j'ai pénétré le monde envoûtant de Street View...
Je ne sais pas très bien comment j'ai fait. Mais je me rappelle bien le traumatisme qui a suivi. Maintenant que la surprise s'est dissipée, je reprends tranquillement mes esprits pour vous en parler. Voici une façon d'utiliser Street View. Au fait, vous connaissiez Street View ?
Quand on affiche Google Maps (http://maps.google.fr), il y a en haut, à gauche, un bonhomme jaune, impassible. Non, il ne clignote pas, c'est moi qui l'ai animé pour qu'il soit bien visible. La manipulation est simple, il suffit de cliquer dessus, de le maintenir et de le lâcher où vous le souhaitez.
Mais attention ! La terre entière est loin d'être couverte. Les captures suivantes vous montrent l'état de couverture de Street View dans le monde. Il suffit d'approcher le bonhomme pour connaître les zones qui le proposent. Dans les deux images, le bonhomme sera placé dans l'eau pour ne pas perturber la cartographie de l'outil, mais il ne faut pas le lâcher sinon vous risqueriez fort d'être déçus.
L'Europe n'est pas un terrain très favorable. Les grandes villes françaises, ainsi que quelques villes anglaises, italiennes et espagnoles constituent l'essentiel de la couverture du vieux continent.
En revanche, les Etats-Unis sont bien couverts. On n'est jamais si bien servi que par soi-même. Hormis, les zones présentées, on trouve un peu de Street View en Australie et au Japon. Point. Espérons que cela se développera davantage.
Il est temps de prendre un exemple concret. Bien que la proche couronne puisse bénéficier du Street View, je vais choisir Paris, il y a quand même plus de choses à voir. Pourquoi pas la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevski, dans le 17e arrondissement ? Je clique sur le bonhomme, je le maintiens, les rues de Paris virent au bleu et je me prépare à le lâcher rue Daru, ce microcosme russe auquel j'ai déjà consacré un article.
Et là, le choc. Quelle merveille ! Je me retrouve plongé au coeur de ce quartier parisien, face à la cathédrale orthodoxe. La souris me permet de tourner autour de moi, de regarder en bas, en haut, à droite, à gauche, partout, ivre de découvertes. Des flèches sur le sol me conduisent un peu plus loin dans la rue, où je peux à nouveau me livrer à mes examens éfrénés.
Sans déplacer la silhouette jaune, il est aisé d'accéder au Street View. Si l'on a effectué une recherche dans Google Maps, des infobulles se placent sur la carte. Et dans les infobulles, si le service existe, un lien propose le Street View. Si le lien n'est pas là, ce que vous n'êtes pas dans une zone de couverture. Le bonhomme est alors éteint.
Ah, j'allais oublier. Pour bénéficier de ce service exceptionnel, vous devez avoir la version 9 du player Flash. Mais elle est généralement installée sur les postes, puisque nous en sommes actuellement à la version 10.
Voilà, mes explications touchent à leur terme. À vous maintenant de découvrir votre habitation (où vous reconnaîtrez peut-être votre voiture ou votre voisin), de visiter le lieu de vos vacances passées ou à venir, ou encore de vous promener dans les rues de Sydney, Rome ou San Francisco. Bon voyage !