Crémations... voilà donc le terrible secret de Pashupatinath. Le guide m'apprend qu'il n'y en a pas tous les jours et que j'ai de la chance. D'autres en ont moins, me dis-je in petto.
Mais déjà une procession s'avance...
La foule se masse sur le pont. Ce qui est considéré comme une cérémonie intime chez nous semble être au Népal une manifestation populaire. Pourquoi pas, d'ailleurs, me dis-je in petto.
Traditionnellement, la préparation du corps qui est recouvert de fleurs est effectuée par les hommes de la famille. Rajouter des fleurs à un corps destiné à être incinéré est le comble de l'inutile, donc du beau, me dis-je in petto.
Le corps est ensuite déposé sur le bûcher. La crémation va pouvoir commencer... Tout cela est bien impressionnant, me dis-je in petto. Je me suis rarement autant parlé que ce jour-là.
[Pashupatinath, Népal, mai 2007]