Un patient se fait greffer un rein. Rien de plus inhabituel puisque nous sommes dans la série Urgences. Mais ce patient est tout sauf inconnu puisqu'il s'agit de John Carter, celui qui a porté si longtemps à bout de bras la série. C'était dans un des derniers épisodes de la dernière saison, diffusé la semaine dernière sur France 2.
En 1993, apparaissait sur nos petits écrans, une série médicale. Tout de suite, elle connut un engouement extrème au point d'être encore là quinze ans plus tard. Moi, le premier, je me suis fait avoir et je ne le regrette pas. Dès le premier épisode, j'ai souhaité le retour de Carol, comme tant d'autres, ce qui l'a miraculeusement fait revenir. Dès la première saison, j'ai succombé au charme raisonnable mais irrésistible de Susan. Plus tard, j'ai adoré Carter, pleuré pour Mark "Goose" Green, regretté Doug "What else" Ross. Mais un jour, par lassitude sans doute, j'ai laissé les urgences du CCH s'affairer sans moi...
Et puis, la semaine dernière, j'ai replongé. Timidement, sans certitude. Il y avait Susan Sarandon. une autre Susan, aussi magnifique que celle qui m'avait fait aimé la série. Et tous les ingrédients qui en ont fait un mythe étaient là, eux aussi. Alors, après toutes ces années, la magie de la série a de nouveau opéré instantanément. J'avais oublié les frissons, le plaisir. J'avais oublié que c'était si bien, Urgences.
Ce soir, ce sera fini. La fin de la saison, la fin de la série, la fin de ces touchantes histoires qui ont su nous émouvoir, nous faire rire comme pleurer. L'épisode final regroupe ces personnages vieillissants que l'on a déjà aperçus dans les épisodes précédents, Benton ou Jerry, mais d'autres vont faire leur apparition. Attendus, comme Susan Lewis (comment pourrait-il en être autrement ?) ou moins attendus, comme... euh... non, je vous en laisse la surprise.
Ce soir, ce sera fini. Et moi, je serai devant mon écran pour leur dire au revoir... et merci.