Ne le dis à personne... on nous surveille
10h00, mercredi 1er novembre. La séance de Ne le dis à personne va bientôt commencer. Et surprise, on nous annonce la venue de l'équipe du film. Surprise pour moi, mais visiblement pas pour tout le monde, car la plus grande salle du Ciné Cité est pleine, en cette matinée de jour férié.
Alors, je me suis transformé en paparazzi, avec peu de succès, il faut bien le reconnaître. C'est tout juste si je peux présenter une photo potable de Guillaume Canet et de François Cluzet. Encore une chance que j'avais mon réflex sur moi. Mais Kristin n'était pas là. Jamais deux chances de suite... Voilà, je n'ai rien oublié, je crois. Comment ? Le film ? Ah oui, le film.
Alexandre Beck perd sa femme, assassinée par un tueur en série. Huit ans après, il reçoit des images sur lesquelles sa femme semble vivante...
L'histoire est tiré de Tell no one, un best-seller d'Harlan Coben que l'on ne présente plus. L'intrigue y est rondement menée et l'on ne s'ennuie (presque) jamais. On va de rebondissement en rebondissement, cependant, la fin est prévisible. La distribution est éclatante... mais bien française, c'est-à-dire inégale. Dussolier n'est pas fameux, Jean Rochefort et Nathalie Baye y sont insignifiants, même Cluzet a ses passages à vide. Le seul à s'en sortir brillamment est curieusement Berléand qu'on a connu moins inspiré.
Le film de Canet se révèle être un bon thriller, qui ne me laissera pourtant pas un souvenir impérissable. Mais au-delà du suspense, se raconte une de ces histoires d'amour pour lesquelles j'avoue avoir toujours une faiblesse. Mais ne le dites à personne...
[Guillaume Canet et François Cluzet, à la première projection nationale, le 1er novembre 06]