Le Châtelet au téléphone...
L'occasion était trop tentante...
La façade entière du théâtre du Châtelet était recouvert de ces dessins, comme une immense bande dessinée directement sortie des trottoirs parisiens. L'occasion était trop tentante, disais-je, d'essayer mon nouveau téléphone. En effet, ayant perdu mon gsm quelque part entre Lhassa et Kathmandou (au dessus de l'Himalaya ?), je m'en suis racheté un, un Sony Ericsson K810i. Et cette petite merveille fait quand même 3,2 mégapixels.
Il s'agit d'un spectacle chinois acrobatique et dansant, un conte allégorique, Les aventures du roi Singe (Monkey journey to the West), représenté du 14 au 21 juillet.
Regardant une dernière fois mes photos, je réalise que je n'ai pas de plan large de la place. Mais j'apporte ici - s'il en était besoin - la preuve que nous sommes bien place du Châtelet. Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette place, réel centre de Paris, c'est une sorte de mini-Trafalgar Square avec une fontaine en son centre gardée par quatre lions, bordée par la Seine et encadrée de part et d'autre par le théâtre du Châtelet et celui de la Ville, qui se font face et concurrence.
Au milieu de la place, stationnaient deux camions, ainsi que deux Smart. Là, c'est la photo du côté pile (ou face, shais plus) des camions publicitaires. Je me rappelais de camions Yoplait à Embarcadero, San Francisco, qui - en leur temps - m'avait permis d'économiser un repas (d'un autre côté, fallait aimer les yaourts !). Dans ce même but, je me suis rapproché de Frusi. En vain... l'affiche était plus que mensongère.
L'avenue Victoria mène droit à ce magnifique Hôtel de Ville et le café Sarah Bernhardt fait le coin avec le boulevard de Sébastopol. En effet, le théâtre de la Ville s'appelait auparavant théâtre Sarah Bernhardt, en hommage à la comédienne qui s'y produira des années durant.
Et voici le théâtre de la Ville. Le demi-tour de la place s'achève. Deux salles - mais un seul théâtre - pour une programmation éclectique. Là, pas de dessin. Mais les chiffres affichés témoignent du dynamisme du théâtre.
La balade s'arrête ici pour aujourd'hui. Au centre de la place, des plaques cachent ce qui constitue l'entrée pricipale des égoûts, réservés au personnel municipal. Et sous le ciel parisien, je me réjouis de la qualité (relative) de ces photos. Même si on est loin d'un réflex, je ne regrette nullement mon acquisition.
[Place du Châtelet, Paris IVe]