À la découverte du Potala : entrons !
(suite de l'épisode précédent)
Le malaise ressenti lors de l'arrivée de la veille, ne s'est pas vraiment dissipé. La visite matinale du Drepung m'a sorti de ma torpeur... momentanément. Ce fichu mal des montagnes est toujours présent.
Cependant, l'idée de pénétrer dans le Potala me stimule et c'est plein d'entrain que je me rends au rendez-vous avec Penba, prévu pour 14h45. L'entrée se fait sur le côté Est, un guichet désert proposant les billets pour étrangers (20 € quand même). Le contrôle d'accès est très strict, il faut montrer patte blanche. Une fois le poste de garde franchi, je téléphone à la catsitter de mon Bubulle pour prendre de ses nouvelles. Le félin va bien, la visite se présente donc sous les meilleurs auspices.
Commence alors la longue ascension des douze étages. Des escaliers sans fin, mais pas sans halte : à pareille altitude, le souffle se coupe fréquemment. Enfin, le mien.
En levant la tête, j'aperçois l'ampleur de la tâche qui m'attend. Et au fond de moi, à chaque marche, grandit la certitude que le Potala se mérite.
L'ascension touche péniblement à sa fin. En cet après-midi de mai, la foule est réduite. Sur mes photos, elle est même absente. Cela dit, sur cette photo-ci, c'est normal : c'est un cul-de-sac, l'entrée est juste derrière moi. Pour la première, j'ai juste attendu un peu... longtemps.
... et cette entrée conduit finalement à une cour intérieure. Face à moi, se trouve la véritable entrée, par laquelle un groupe de chinois s'apprête à pénétrer. Mais, sur la gauche, un spectacle étonnant, inattendu se déroule. Je n'en crois pas mes yeux !
[Potala, Lhassa, Tibet, mai 2007]