Death Valley : la route
(suite de l'épisode précédent)
La route disparaît à l'infini, comme engloutie. Je commence à faire la différence entre le désert et la Vallée. Le désert, c'est déjà désertique. Mais la vallée, c'est bien pire...
Pourtant, il y a de la végétation. La végétation est-elle si forte qu'elle arrive à survivre, même dans les conditions les plus extrêmes ?
Elle se raréfie cependant. Spectacle étonnant que ces étendues arides surmontées de cîmes enneigées !
Au fil des kilomètres, le sol mute (oui, je sais, ça sonne bizarre, mais j'aime bien cette sonorité). Au premier plan, la caillasse, derrière, cette étendue incertaine et blanche, c'est du sel !
M'aventurerais bien sur ce sol inhospitalier pour apporter à mon périple, un peu de sel, à défaut de piment...
Ah... non... Ils ont pensé à tout, les fourbes. Je continue donc la route, ma route. La prochaine étape est en tous points remarquable. Les records y pullulent...Plus que quelques kilomètres... pardon, miles.
[Vallée de la Mort, CA, USA, avril 2005]