Villages de Balagne
Une semaine passée en Corse (la semaine dernière) et je reviens sur le continent, la tête remplie de visions surnaturelles. Je vais tenter de vous les faire partager.
Et à tout seigneur, tout honneur, Sant'Antonino (Sant'Antuninu) est un des plus beaux villages de France. Il domine si fièrement la Balagne qu'il est visible de partout, à tel point que le touriste naïf pourra croire qu'il en existe plusieurs.
À côté, Corbara (Curbara), capitale historique de la Balagne, avec sa route bordée de tombeaux qui me fichaient jadis une trouille bleue.
Pigna est un magnifique village d'artisans. Se perdre dans ses ruelles et découvrir soudain une vue sans fin sur la mer n'y est pas rare.
Empruntons la corniche, cette route autrefois si dangereuse qui offre un panorama exceptionnel sur la région et sur la mer. En contrebas, c'est Avapessa.
Le village suivant, c'est Muro (Muru). C'est celui où je passais mes vacances d'été, tout enfant, celui pour lequel je suis retourné en Balagne, aujourd'hui. Il y a si longtemps que je n'y avais plus mis les pieds (ni le reste)...
Puis, quelques kilomètres plus loin, après avoir passé Feliceto, voici Nessa.
Speloncato (Spiluncatu), au pied de la montagne corse.
Enfin, Belgodère (Belgudè) dernière étape de cette route accrochée entre ciel et mer, chère à mon coeur, dont le miel est si bon.
Bien sûr, on peut avoir sa ou ses préférences parmi eux, mais avant tout, ces villages représentent la Balagne autant que Calvi ou Île-Rousse. S'y promener sans autre but que partager leurs secrets, leurs odeurs ou leur musique, est pour moi une source d'émerveillements sans fin.
[Balagne, Corse, septembre 2010]