Une seconde une année

Présentant des oeuvres qui s’activent de manière totalement aléatoire, UNE SECONDE UNE ANNÉE propose un rapport toujours en attente ou en accéléré avec des oeuvres dont rien ne permet de déterminer par avance le moment de leur activation. Jouant d’un effet de suspense et flirtant avec la frustration, UNE SECONDE UNE ANNÉE est une exposition en perpétuelle oscillation. La temporalité de l’oeuvre d’art est ainsi plus ou moins élastique et fonctionne sans aucune prévisibilité possible.
http://palaisdetokyo.com/5milliards/groupe.php#une

Contrairement à 5'000'000'000 d'années, là, le concept est plus facile à comprendre : chaque oeuvre s'active de manière aléatoire. Le visiteur se promène parmi elles, sur ses gardes, prêt à toute éventualité. Ainsi, ce personnage se cogne-t-il périodiquement (et violemment) la tête contre le mur. Vous trouverez une décomposition de son geste irraisonné ici et là que j'ai réuni en un gif animé pour tenter de donner une impression de ce que l'on peut ressentir à la vue de cette oeuvre.

Voici quelques autres exemples, visibles dans l'album :

	Valise (Roman Singer, 2006) Bon, là, je suis passé trop tard, elle avait déjà explosé et ne le fera qu'une fois...
	Twistle (Lara Favaretto, 2003) Les mirlitons se déroulent aléatoirement.
	Breath (Werner Reiterer, 2006) Cela explique les cris atroces que l'on entend pendant l'exposition.
	Fall 7200-1 (Graham Gussin, 1997) Le film montre un lac, soudain quelque chose tombe, mais je ne sais pas quoi, je n'ai pas dû rester assez longtemps.
	Glassworks II (Kries Vleeschouwer, 2006) De temps en temps, une bouteille tombe et se casse, mais pas pendant le temps que je l'ai regardé.

Le temps qui passe est intégré à l'oeuvre, un concept original, ludique et distrayant.

-> Album Palais de Tokyo
-> 5'000'000'000 d'années

[Révolution, Kristof Kintera, 2005]

#L'art exposé