Et les vitrines s'animèrent...
La première vitrine était habitée par des ours. Armés d'appareils photos, ils décourageaient les photographes mais prenaient en photo tous les enfants qui se présentaient. Ces animaux sont bien étranges, me disais-je en moi-même durant ma visite...
La seconde vitrine était toute bancale. On s'y affairait comme si une fête se préparait. Pris de vertige, je m'éloignais sur la pointe des pieds. Ces animaux sont décidément bien bizarres, me disais-je en moi-même durant ma visite...
La vitrine suivante était occupée par des ours certainement polaires. Il y régnait un froid intense qui ne les décourageaient pas. Ils semblaient même se complaire dans cette froidure insupportable. Ces animaux sont décidément très très bizarres, me disais-je en moi-même durant ma visite...
La quatrième vitrine renfermait les mêmes créatures que la précédente. Mais ils préparaient une immense table, promesse de quelque festin gargantuesque. Seul, à une extremité, l'un d'entre deux dévorait le journal. Ces animaux sont décidément tout à fait extraordinaires, me disais-je en moi-même durant ma visite...
La cinquième vitrine était très curieuse. C'était la moins animée de toutes. Elle ne l'était d'ailleurs pas. Et était habitée par une gerboise nommée Diddl...
[Grands Magasins, Paris IXe, décembre 2007]