Madame Grès, la symphonie des drapés
(suite de l'épisode précédent)
Avant de découvrir le joyau de cette exposition, un mot sur Madame Grès. C'est donc en 1942 que Germaine Krebs, Mademoiselle Alix depuis 1934, prend ce nom, qui est en fait l'anagramme du prénom de son mari. Je vous laisse d'abord chercher ledit prénom, avant de méditer sur la définition que certains donnent au mot anagramme. C'est fait ? On file dans les salles Beethoven (d'où le titre de cet article).
Aucune photo ne peut rendre le plaisir que l'oeil éprouve à contempler ces teintes surnaturelles. Mais on peut toujours essayer, non ?
Toutes les couleurs sont représentées, du bleu pâle...
... au parme le plus subtil.
Chaque feu d'artifice a son bouquet. Ici, c'est un bouquet de robes blanches !
Elle qui les aimait tant... (j'ai osé)
La seconde robe depuis la droite (la première sur la photo précédente) appartenait à Elisabeth Taylor dans les années 60, me chuchote le gardien à l'oreille. Nous nous lamenterons ensuite de conserve sur le destin tragique de la Maison Grès, rachetée puis liquidée par Bernard Tapie, et de sa propriétaire qui mourra dans le plus grand dénuement.
Bon, on change de salle ? Je prends un congé poli de mon interlocuteur.