Murakami en métal et en personne
(Suite de l'épisode précédent)
Un mot sur Murakami. Il a quand même un visage. Ce n'est pas une de ses créatures, c'est un japonais décontracté mais vigilant. Même s'il est facile à reconnaître, essayez de mémoriser son physique, cela pourrait être utile par la suite.
C'est fait ? Bien. Maintenant, regardons une autre approche des oeuvres de Takashi, celles réalisées en métal.
Tout de suite au début de l'exposition, après Mr Pointy, dans le salon de l'Abondance, c'est Oval Buddha Silver.
Dans le salon d'Apollon, c'est Yume Lion (The Dream Lion).
Dans la salle des Gardes, voici J.
Hélas, à cause de la météo désastreuse, l'accès au parc était interdit ce jour-là. C'est de loin, depuis une fenêtre du Château qu'il fallait contempler Oval Buddha, pendant en taille majestueuse de la statue présentée ci-dessus en argent.
Le salon de Diane, nous présente Pom and Me. Je me disais bien que cette tête m'évoquait quelque chose !
Donc là, le chien, on sait comment il s'appelle, c'est Pom !
On notera le réalisme de l'imitation. Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises !
Dans la salle du Sacre, immortalisée par le tableau de David, trône The Emperor's New Clothes. Toujours cet air de ressemblance, non ?
Et ils sont jolis les nouveaux vêtements de l'empereur, sa couronne (photo) et sa cape (photo).
Ainsi s'achève la visite de l'exposition Murakami à Versailles. Vous avez pu admirer toutes les oeuvres présentées, à l'exception des lampes de la salle de la tapisserie que j'ai oublié de prendre en photo. Sayonara, Murakami-san, arigato gozaimashita.
[Takashi Murakami à Versailles, automne 2010]
La première photo provient de ce site.