Grand ou petit, le palais ?
Il y a une semaine, je suis allé au Grand Palais voir la FIAC. Je m'étais bien juré de ne plus y retourner mais il faisait beau et le soleil émousse l'esprit critique. Une fois arrivé dans la file d'attente, quelques mètres après le panneau une demi-heure d'attente, un No photo m'a anéanti !
Le Petit Palais, de l'autre côté de la rue, propose une alternative intéressante. Entre visiter un endroit surpeuplé où il n'est pas possible de prendre des photos et dont l'entrée coûte 28 € et un endroit gratuit et désert où l'on peut prendre, en toute quiétude, autant de photos que l'on souhaite (sans flash), que choisir ? Je traversai la rue.
Au bout de la galerie Sud, ornée par les tableaux de Roll, on aperçoit l'affiche de l'exposition Giuseppe de Nittis (jusqu'au 16 janvier 2011).
Dans le vestibule du Petit Palais , l'académicien Albert Besnard a représenté Les États de la pensée humaine et les Forces de la nature, sources de l'art, à savoir... tatata... la Mystique, la Plastique, la Pensée et la Matière.
Toujours difficile de prendre une photo très constratée. Résultat, on ne voit pas bien sur la photo précédente les oculi du vestibule. La maladresse est réparée, avec une vue de ce vitrail très Art Nouveau.
La galerie Nord, quant à elle, est agrémentée des peintures de Cormon représentant l'histoire de l'ancien Paris, de Lutèce à la Révolution, ce qui a fait s'écrier à plus d'un connaisseur Au Nord, c'étaient les Cormon !
Oui, je sais, c'est lamentable.
Et le pavillon Nord propose deux plafonds représentant Le triomphe intellectuel de Paris, réalisés au début du XXe siècle par Ferdinand Humbert. Petite curiosité, on peut remarquer dans ces allégories un personnage contemporain (photo).
On aura noté que même en conservant les yeux levés, la visite du Petit Palais s'avère enrichissante. Et je ne vous raconte pas les merveilles que l'on peut voir à hauteur humaine. Enfin, pas tout de suite.
[Petit Palais, Paris, 21 octobre 2010]