Taj Mahal, détails
(Suite de l'épisode précédent)
Il ne faut pas se laisser envoûter par la magnificence de l'édifice, la beauté des jardins ou la solennité de l'ensemble, enfin si, il faut, mais l'on peut aussi prêter attention à des détails amusants ou anecdotiques.
Par exemple, dans le charbagh, si l'on ne trouve pas de dromadaires ou de vaches sacrées, une faune existe, notamment à proximité des bassins. Ici, ces oiseaux font le guet, surveillant habilement trois côtés, le quatrième étant protégé par la présence rassurante de l'eau.
Là, c'est notre incontournable écureuil qui divague sur les rebords du bassin.
L'eau n'est pas la moindre raison du succès du Taj Mahal. Les reflets de l'imposant monument ont autant contribué à sa réputation que la légende autour de celle qu'il a accueillie, la princesse Mumtaz Mahal.
Enfin, je vous avais parlé de ces chaussons en papier bien mystérieux, remis à l'entrée, en voici leur usage. Pour pénétrer sur la terrasse supérieure du Taj Mahal au pied du mausolée, toute en marbre, le visiteur se retrouve deavnt un choix cornélien : enlever ses chaussures ou mettre les chaussons. Mince contribution à la préservation d'un édifice déjà menacé par la pollution de l'industrie locale.
Bon, même sans photo, vous auriez deviné ce que j'ai choisi, non ?
À suivre...
[Taj Mahal, Agra, Inde, avril 2009]