Louxor, j'adore...
Réfractaire aux voyages organisés, j'avais presque renoncé à l'Egypte. Mais au fil du temps, certaines personnes - que je remercie - ont su me convaincre qu'il y avait une place, là-bas pour moi, loin des cars bondés, des repas à heures fixes et des bateaux bruyants. Et le 22 août, j'ai franchi le pas : un séjour d'une semaine, le samedi d'après, à Louxor.
Louxor, c'est d'abord le Nil, ce fleuve légendaire, presqu'aussi long que l'Amazone, qui attira toutes les convoitises et toutes les curiosités, source de Vie. Louxor se concentre sur la rive Est, avec une multitude de felouques et de navires, amarrés sur plusieurs kilomètres. Des hôtels les dominent, drainant à toute heure une nuée de taxis et de calèches, d'enfants et de marchands. Cependant, la vie s'étend bien au-delà de ce centre touristique, dans un habitat récent comme délabré, que je présenterai bientôt.
La rive Ouest est beaucoup moins fréquentée. On y retrouve les felouques, mais ici, point de navires. Un bac assure une liaison fréquente avec la rive Est mais seuls les touristes individuels s'y aventurent, les troupeaux empruntant quant à eux, le pont situé quelques kilomètres plus bas, autocar climatisé oblige. Au loin, s'étend Thèbes, la ville des morts...
Mais Louxor, c'est surtout ce temple situé en plein coeur de la ville, au bord du Nil. Peu fréquenté par les touristes qui lui préfèrent Karnak, c'est un spectacle dont je ne me suis pas lassé. Et à toute heure du jour ou de la nuit, je me surprenais à le prendre une énième fois en photo.
[Rives du Nil, Louxor, septembre 2008]