L'éloge de la fête
Le paradoxe puise son origine dans celle de l'humanité. Que ce soit celui de l'oeuf, du menteur ou d'Achille, on le retrouve partout. Et pour moi, il est là, tout aussi présent, à la Foire du Trône. Je déteste les manèges, je déteste les foules et pourtant, j'adore les fêtes foraines.
À commencer par cette attraction spectaculaire, où les six participants sont revêtus d'amples costumes pour un impressionnant ballet aérien. Mais ce vertige a un prix, 15 €. Les manèges sont de plus en plus techniques et il faut avoir les nerfs solides pour pouvoir s'y soumettre. Finalement, ce sont encore les loteries qui me tenteraient le plus. Et les marchands de gaufres. Je vous invite d'ailleurs à visiter l'album que je consacre à la Foire du Trône.
La ronde des fêtes foraines a commencé la semaine dernière et va continuer jusqu'au mois de septembre. La Foire du Trône, première de la saison, sera suivie par la Fête des Loges, à Saint-Germain puis par la Fête à Neuneu, dans le bois de Boulogne tandis qu'à Paris même, les Tuileries hébergeront leur traditionnelle fête durant l'été. Je ne suis jamais allé à la Fête des Loges mais la chaleur des mois estivaux, ajoutée à la longueur des journées, doit apporter encore une atmosphère particulière et propre à cette fête.
[Foire du Trône, 8 avril 2006]