La semaine dernière, s'est tenu la troisième édition du Tattoo Art Fest. Dans le nom de cette manifestation, chaque mot compte. Tattoo pour tatouage, bien sûr, comme s'il en pleuvait, Art pour l'aspect artistique de certaines oeuvres (pas toutes, hélas) et Fest pour ce qui fut assurément la bonne surprise de la soirée, le côté amical et bon enfant qui régnait parmi tous ces... tatoués.
On y fait tout un tas de rencontres sympathiques, à commencer par Pascal Tourain, l'animateur de poids du week-end, que je vous présenterai plus en détail dans un autre article.
Une autre rencontre, tout aussi sympathique...
Je dois avouer que si le décollecté ne me laisse pas tout à fait indifférent, j'ai un peu plus de mal avec les cornes. Mais il est temps de pénétrer dans le saint des saints (si j'ose dire).
Des salles immenses, où les tatoueurs peuvent montrer autant leur savoir-faire que les oeuvres de leurs confrères. Ce doit être d'ailleurs assez frustrant pour un tatoueur de ne pas pouvoir se tatouer lui-même. Beaucoup d'hommes torse nu dans l'assistance, ce qui donne à mon blog une tonalité inattendue. Je n'ai intentionnellement pas exposé de tatoueurs à l'ouvrage, réservant cet aspect technique à d'autres articles.
Dehors, une foule bigarrée (c'est le cas de le dire) sirote des boissons faiblement alcoolisées dans la chaleur de l'été indien.
Rentrons maintenant... Chaque tatoueur expose son catalogue que les clients potentiels consultent avidemment.
Il existe tout un univers artistique qui gravite autour du tatouage. La mort y est très présente (on peut le constater en jetant un oeil aux innombrables tatouages de crânes humains), comme cette sculpture peu commune, évoquant le culte des morts sud-américain. J'avais pensé que 200 €, c'était la somme que vous receviez si vous débarrassiez le stand de cette oeuvre difficile, mais apparemment, il semblerait que j'avais fait fausse route et qu'il s'agissait en fait du montant dont il aurait fallu s'acquitter pour l'acquérir. Affaire à suivre.
Et pour rester dans le folklore sud-américain, la couleur fait partie intégrante de l'art du tatouage. Toutes les teintes, plutôt les vives, sont disponibles sur l'étal de ce tatoueur. On se croirait devant le stand Humbrol du Salon de la Maquette.
Bien sûr, je suis resté volontairement très général dans ce premier article d'introduction. Bientôt, vous découvrirez un monde étonnant, déroutant, en voyant les tatoueurs en action, ainsi que le résultat de leur travail.
[Tattoo Art Fest, septembre 2009, Paris]
[ Tattoo Art Fest | Tatouage ]