12 octobre 2006 : il est 19 heures, Paris s'endort
L'inspiration, c'est une drôle de chose. Il suffit parfois d'un regard dérobé, d'une pensée furtive, d'un mot saisi au vol pour alors savoir ce que l'on va écrire. Et se faire violence pour ne pas trop écrire. Mais ce soir, rien de tel. J'hésitais entre une vieille photo du Daïbutsu Den de Nara ou encore le splendide escalier du musée Gustave Moreau, voire ce mural si bien fait de Venice. Et puis, machinalement, je jetai un oeil par la fenêtre et je restai fasciné par la vue qui s'offrait à moi : des couleurs rougeoyantes, surnaturelles, comme si le ciel prenait feu ! Spectacle fascinant, comparable à celui que le dément Néron contemplait de sa noble terrasse. Sauf que moi, je ne joue pas de lyre !
La dernière fois que je vous ai proposé le soleil, c'était un lever. Là, c'est un coucher. Flamboyant. Difficile de résister. Les autres photos ne peuvent lutter, mais on les reverra malgré tout, j'en suis certain !
Couleurs garanties d'origine.
[Coucher de soleil sur Paris, 12 octobre 2006]