Roppongi Hills
Les collines (Hills) à Tokyo sont des ensembles luxueux de commerces et de bureaux. À Omotesando, il y a Omotesando Hills et à Roppongi, il y a... Roppongi Hills. Mais ce dernier complexe est bien plus imposant que l'autre. Tous les magasins de luxe y sont présents. Ce n'est pas spécialement ce qui m'attire car ce n'est qu'avec l'intention de visiter le Musée Mori que j'y arrivais. C'est aussi par le hasard le plus total que j'y ai découvert la Maman de Louise Bourgeois... vu qu'elle est au pied de la tour Mori !
Curieusement, l'entrée de la tour Mori se fait au premier étage que l'on atteint par un grand escalier en colimaçon (ascenseur malgré tout disponible). Et la vue commence à se dégager sur Tokyo, à travers un store qui donne l'illusion d'un tableau. Mais il y aura bien mieux... plus haut.
Plus haut, il y a d'abord le Mori Art Museum. Petite déception, le Grutt (j'en reparlerai) ne propose pas l'entrée gratuite, seulement une réduction de 20% sur un entrée de 1500 ¥ (13,5 €), mais le City View est comprise. Je verrai bien, c'est le cas de le dire.
Ensuite, les oeuvres présentées au Musée Mori, musée d'Art Contemporain, sont assez déconcertantes et n'ont rien à envier aux oeuvres occidentales, comme peut le constater cette japonaise désorientée. Mais là, encore, je vous les présenterai dans l'article suivant (les oeuvres, pas les japonaises... quoique). Attention au choc !
Après le musée, c'est le City View. À nouveau, petite contrarieté, il y a deux points de vue. Le plus haut, le Sky Deck, à l'air libre, n'est pas celui du billet, il faut payer 300¥ de plus. Mais restons tranquillement à notre cinquante-deuxième étage, la vue est suffisante (me rassuré-je).
Vue sur un Tokyo futuriste plutôt impressionnant, mais la photo présentée ne traduit qu'imparfaitement (mais volontairement) cette sensation. Normal, je ferai un article (oui, oui, prochainement) sur ces vues exceptionnelles de la capitale nipponne.
À la sortie, il est tard, les galeries marchandes (de luxe, je le rappelle) sont fermées et c'est l'heure des restaurants. L'Atelier de Joël Rebuchon me tend les bras mais je dois avouer que la cuisine française, même de qualité, ne me tente guère. Il y a pourtant des menus très accessibles à 4800 ¥ (43 €) mais au Japon, je mange japonais. When in Rome, do as the romans do, aurais-je pu m'écrier, comme tant d'autres avant moi...
La nuit est tombée. C'est sans regret que je quitte Roppongi Hills à la recherche d'un restaurant japonais typique pas trop éloigné, que finalement, je ne trouverai pas. Et Shinjuku, qui vit la nuit, m'accueillera, comme un aimant, comme si souvent...
[Roppongi Hills, Tokyo, mai 2010]