(suite de l'épisode précédent)
J'avais déjà évoqué le Winter Palace, où je passai naguère une semaine de rêve. Vous savez tout ou presque sur l'aile mythique de l'Old Winter aux hôtes si prestigieux. Les hôtes moins prestigieux (dont je fais partie) auront opté plutôt pour le Pavillon et je n'ai pas eu à regretter mon choix. L'étiquette de l'aile ancienne était difficile à supporter et devoir m'habiller dignement pour prendre un coke au bar me paraissait une épreuve insurmontable. Et même irréalisable au vu du contenu de ma valise.
Le Pavillon offre un confort plus moderne avec une vue qui n'a rien à envier à sa soeur aînée. Je dois dire que le choc fut total en pénétrant dans la chambre. Au delà de la porte-fenêtre, un jardin merveilleux m'accueillait en souriant et malgré l'heure matinale (vol de nuit oblige), une chaleur régénératrice m'envahit brutalement quand je franchis le seuil de la terrasse. Cette chaleur que j'étais venu chercher au bord du Nil, était bien là, au rendez-vous. Et durant tout le séjour, le mercure n'est jamais descendu en dessous de 40 degrés, au plus fort de la journée...
Pour apprécier au mieux la terrasse, quoi de mieux que de regarder celles des autres ? Un soleil abondant inonde littéralement les fauteuils d'osier et le calme du jardin oriental apaise. On aperçoit dans le fond, le calamiteux New Winter, en cours de destruction...
Le Pavillon est un peu en retrait. Si l'entrée est la même que celle du Old Winter, il faut, pour y accéder, parcourir quelques mètres supplémentaires dans le jardin. À force de parler de ce jardin, et d'en dévoiler des petits bouts, va falloir que je me résigne à le montrer dans ses moindres détails... avec sa piscine.
À suivre...
[Pavillon Winter Palace, septembre 2008]