Le Panthéon Bouddhique
Pas d'anecdote aussi marquante que pour la place de Furstenberg dans la découverte de ce Panthéon Bouddhique. J'avais seulement noté son existence dans un coin de mon cerveau. Puis, un jour, soucieux de visiter le nouveau musée Guimet, qui est, je le rappelle aux provinciaux, à l'Art Oriental ce que Berthillon est aux sorbets, c'est à dire aussi bien une ambassade qu'un lieu de pélerinage, soucieux de le visiter depuis sa réouverture, donc, je constatai que j'étais loin d'être le seul à avoir eu cette idée. Je me rabattais dans l'instant sur cette annexe...
J'y suis retourné depuis cette fameuse découverte et l'impression du premier jour est toujours là. Il y règne une atmosphère surnaturelle. Il n'y a personne, mais alors, personne. Oh, il y a bien quelques rares visiteurs, égarés ou connaisseurs, qui hantent ses quelques salles, mais point de gardien et encore moins de gardienne. Si l'on ajoute que le principal sujet de ce petit musée est la statuaire sacrée, l'on est comme imprégné de ce mysticisme et inquiet, l'on s'attend à tout instant à voir s'incliner ces bouddhas paisibles ou sursauter ces guerriers grimaçants.
Le Panthéon Bouddhique nous propose depuis 1991, dans cet ancien hôtel particulier de l'avenue d'Iéna, des oeuvres religieuses japonaises (rez-de-chaussée) comme chinoises (à l'étage) dont certaines sont très anciennes. Outre sa faible fréquentation et sa proximité avec le musée Guimet, il présente un avantage certain qui ravira l'avare et l'infortuné, il est... gratuit.
Mais il nous offre encore un autre avantage, bien plus extraordinaire, que je vous présente dans un prochain article...
-> Visite virtuelle du Panthéon Bouddhique
-> Le jardin japonais du Panthéon Bouddhique
[Panthéon Bouddhique, annexe du Musée Guimet, 17 avenue d'Iéna, Paris XVIe]