Murakami à Versailles !
Mardi soir, France 2 nous proposait un nouveau magazine, L'oeil en Coulisses. On glissera rapidement sur la première partie (Kad Merad dans une comédie musicale, au secours !) pour s'intéresser à la seconde, consacrée à la mise en place de l'exposition Takashi Murakami à Versailles. Le reportage était intéressant et pour le prolonger, je me suis sorti de ma torpeur actuelle pour extirper mes photos du carton où elles dormaient. Oui, oui, chez moi, les photos dorment dans des cartons...
J'avais reservé pour le 9 décembre, le lendemain de ce satané 8 décembre de sinistre mémoire. Je l'ai échappé belle, mais Versailles était encore enseveli sous la neige.
Murakami à Versailles, c'est plus qu'une exposition, c'est une chance unique de voir des oeuvres majeures du maître japonais, en complément de celles, plus mineures, que la galerie Perrotin nous présente régulièrement.
Dans le salon d'Hercule, il était difficile en contemplant Tongari Kun, Mister Pointy pour les intimes, de ne pas penser au Red Balloon de Koons (visible là, mais la visite commence ici). D'ailleurs, tout au long des pièces du château, dans mon esprit émerveillé mais nostalgique, chaque oeuvre de Murakami se superposera à celle de Koons.
Dans le salon de Vénus, apparaît une figure connue. Comment ? Connue de moi ? Oui, bien sûr, mais de vous aussi. Rappelez-vous... il y a quatre ans, je vous présentais un article sur mes figurines Murakami, l'on y faisait connaissance avec Kaikai.
Son acolyte, Kiki, est là aussi.
Ces champignons psychédéliques, Kinoko Isu, symptomatiques de l'oeuvre de Murakami, ont envahi le Salon de Mercure. Je suis particulièrement fan de ce rapprochement entre moderne et ancien.
Et puis, Murakami, c'est aussi un univers très manga, comme sur cette vidéo qui clôt la visite.
Enfin, la visite du château, parce que celle que je vous propose n'est pas terminée. Je vous invite même à la poursuivre bientôt.
[Murakami à Versailles, automne 2010]